1. Goya II
2. Nerves
3. Kingmaker
4. Solitude (My War)
5. Firetrap
6. Product
7. Pine Barons
8. Binary
9. Solitude (My Love)
"Kingmaker" is the debut album from Pine Barrens, following on from a very well-received demo that came out in 2010. Pine Barrens efficiently fuse hardcore punk to black metal, among other things, to create an intense and surprisingly catchy experience. For those that care, the band features current and ex-members of Beecher, Atavist, Extinction of Mankind, The Ergon Carousel and Hammers.
Recorded and mixed by Jason Sanderson in 01/12 in Barnsley, UK.
Mastered by Brad Boatright at Audiosiege in 09/12 in Portland, OR.
Artwork by Steve Larder in 12/12 - 01/13 in Nottingham, UK.
Ltd. to 520 copies on black in gatefold sleeves.
Pine Barrens | D. Shaw, T. D. Bleasdale, C. Cox, S. Ryan |
The Quietus
It's unlikely that anyone in Manchester quartet Pine Barrens would get the hump if you idly dubbed them a hardcore band, or made a proposal to them which involved some interaction with the outside world (playing live, for example). Their rock family tree includes Beecher, a fiddly metalcore band who were signed to Earache for a while, and crustier-than-thou veterans Extinction Of Mankind; Kingmaker, their debut album, is released by a commendable clusterfuck of FIVE labels (SuperFi, Art For Blind, Moshtache, Parade Of Spectres and Slow Riot), and demonstrates that Pine Barrens have internalised black metal motifs, but no more so than slate-grey Nineties metallic hardcore and gloom-soaked epic crust.
Kingmaker is a long player of two pronounced sides, in structure as well as format – this is one of a number of reasons (Steve Larder's gatefold artwork being another) to spring for the vinyl instead of squatting on Pine Barrens' Bandcamp. Seven burly, desperate-sounding rampages of tremolo guitar, snare rolls and hollered, half-buried vocals make up side A; when Thom Bleasdale's vocals briefly drop into semi-spoken mode on 'Solitude (My War)', the whole sounds like some late-90s screamo band that, say, Level Plane Records might have released. 'Product', which follows it, locks into an energetic D-beat and isn't a thousand furlongs from Wolfbrigade or someone.
The flip stretches two songs across twelve inches, meandering all over the road in the process: 'Binary' gives it some gently abstract sludgy riff fannydangle for about five minutes before a saxophone enters the fray, like an unscheduled wrestler in a Royal Rumble. A disarmingly smooth sax too, kind of what I imagine sax on 80s fusion records to sound like if I'd ever sat down and listened to any. 'Solitude (My Love)' opens with churning, droney feedback and, on exploding into life, is the closest Kingmaker comes to 'authentic' BM – provided you don't read the lyrics, which are obviously considered and personal but not all that lexically inspiring. Regardless, Pine Barrens are one of the raddest 'heavy' combos active in the UK at present, and this is a very good album.
Core And Co
C’est marrant quand on pense à toutes les armes mises à la disposition des félés qui se décident le plus simplement du monde à faire la musique la plus violente possible. Le blast beat, les plans crust ultra rapides, le fait de hurler comme un batard dans un micro, les cassures de rythme, la distortion, les dissonances, le palm mute, les accords mineurs, et tout le merdier. Je suis sûr qu’on pourrait sortir des albums de grind acceptables juste en dosant ces quelques ingrédients en studio, sans même s’emmerder à véritablement composer des chansons. Je suis également persuadé que pas mal d’albums du genre pourraient avoir été pondu comme ça sans que ça choque personne. Et ouais, la musique très violente, ça peut aussi s’écouter comme on écoute de l’euro-dance, du gros dubstep ou encore une bonne vieille improvisation jazz… Délesté de tout sens critique, en pilote automatique, armé de notre seule sensibilité d’amateur, elle même forgée par des heures et des heures d’écoutes successives. De la musique de drogué ouais.
Mais repensons au cahier des charges évoqué plus haut alors que l’on écoute le premier et tout récent album des Pine Barrens (le player bandcamp est sur la gauche les amis). Visiblement, il ne manque rien, tous les éléments sont là. Ça ventile, ça envoie, ça casse le rythme, ça braille et ça blaste. Intense. Ok, ça va mieux. Je bouge la tête. Je dois même avoir un petit sourire nerveux avec un peu de bave à moitié séchée au coin des lèvres. Tout va bien. L’ersatz de sens critique et de conscience que j’ai encore à se stade me souffle des références plus ou moins bien connues comme Converge , Pig Destroyer,Nasum ou encore Pg 99. Mais à travers tout ce plaisir facile et quasi sexuel (oui, madame), se profile quelque chose de bien plus vicieux, un peu comme une espèce de conscience que des choses bien plus passionnantes et intéressantes se produisent de manière sous-jacente… Un peu comme si les anglais composaient de véritables chansons… Oui, vous savez, comme les Beatles.
C’est peut être pas un hasard si les groupes que j’ai cité au dessus (et qui n’ont pourtant pas forcément grand chose à voir avec le groupe dont il est question ici) ont naturellement émergé. Eux aussi manient l’art subtil de l’annihilation massive de tympan en collectionnant des gimmicks usés jusqu’à la corde mais, pourtant, eux aussi enregistrent (ou ont enregistré) des disques dans lesquels se cachaient moultes richesses dépassant aisément le stade du gros blast beat qui tache. Et donc Pine Barrens, derrière leur propension à manier la typologie du grindcore à la perfection, développent des tas d’idées super intéressantes, insufflent de l’âme à leur musique au moindre ralentissement et se permettent même de caler des mélodies de temps en temps, histoire de faire battre nos petits cœurs de fillettes refoulées. Et je parle même pas de l’apport de ce saxophone ( ?) langoureux sur « Binary ».
Au final, que reste-t-il de mon sens critique à l’issue de ces neuf titres ultra violents. Plus grand chose, j’avoue. J’ai mal à la nuque. Mes oreilles sifflent. Par contre je sais une chose… Quand j’aurai des envies subites de violence gratuite et que j’aurai épuisé la discographie de Converge , Pig Destroyer,Nasum ou encore de Pg 99, il me restera donc Pine Barrens. Ça sera toujours 1000 fois mieux que le premier disque de grind bas du front, même s’il est bien produit. 8.5/10